bio/about
 

NYUM ELUCUBRIS
video installation, participative

Palais de Tokyo
(Paris, 2025)

Nyum Elucubris is a kaleidoscopic odyssey, an incantation where the body swirls and the soul ignites. Created in 2018, this work by Soñ Gweha is a song of archives, a constellation of images and memories, an ode to Afrofeminist struggles. Between past and future, the flamboyant trance summons the deities of Cameroon's coasts under the vibrant aura and motif of Afrofuturism.

Nyum, or rainbow in the Bassa language, guides this interstellar journey. The Supernovas bathe in an exalted freedom, immersed in a cosmic circle where house music, the driving force behind the montage, pulses like a collective heartbeat. This space, at the crossroads of disco-fantasmagoria and inclusive dancefloor, becomes a vortex vibrating to the rhythm of a mantra, carried by the instrumental sound of “Let it fall” co-produced by Lady Alma & The Rainmakers, David Harness, Chris Lum and Cecil Carthen, a hymn of joy and liberation.
Nyum Elucubris' images recall the importance of resourcing and music as a regenerative power. The work culminates in a dazzling collective dance, in which the Supernovas merge with the infinite, flamboyant, free to exist, to be, in the pure exaltation of celestial renewal.

Curated by Amandine Nana, assisted by Charlotte Fresney as part of “Collective Joy: learning Flamboyance “show at Palais de Tokyo (feb-may 2025).




Nyum Elucubris est une odyssée kaléidoscopique, une incantation où le corps tourbillonne et l’âme s’embrase. Créée en 2018, cette œuvre de Soñ Gweha est un chant d’archives, une constellation d’images et de mémoires, ôde aux luttes afroféministes. Entre passé et futur, la transe flamboyante convoque les divinités des côtes camerounaises sous l’aura vibrante de l’afrofuturisme.

Nyum, arc-en-ciel en langue bassa, guide cette traversée interstellaire. Les Supernovas baignent dans une liberté exaltée, immergées dans une ronde cosmique où la musique house, moteur du montage, pulse comme un battement de cœur collectif. Cet espace, à la croisée de la disco-fantasmagorie et du dancefloor inclusif, devient un vortex vibrant au rythme d’un mantra, porté par l’instrumentale du son “Let it fall” co-produit par Lady Alma & The Rainmakers, David Harness, Chris Lum et Cecil Carthen, hymne de joie et de libération.
Les images de Nyum Elucubris rappellent l’importance du ressourcement et de la musique comme puissance régénératrice. L’œuvre culmine dans une danse collective éclatante, où les Supernovas fusionnent avec l’infini, flamboyantes, libres d’exister, d’être, dans la pure exaltation d’un renouveau céleste.

Curation par Amandine Nana, assistée par Charlotte Fresney pour l’exposition “Joie Collective, apprendre à Flamboyer”.